Iguazu : ça, c’est fait !

Nous avons quitté Miguel notre barde préféré au cours d’un assado « à la flamme ». Après avoir débité un arbre, une bière et un poème, le voilà nous servant 5 kilos de barbaque. Émilie est toujours aussi ravie de remonter ses stocks de fer.

 

Le lieu (San Sebastian de la selva) nous a tellement plu que nous y sommes restés 3 jours. Tout en discutant avec le « papet » qui avait créé le lieu, il nous construit un/une « Aripuka » (un piège à oiseau). Les enfants sont bluffés.

Grâce au plan d’eau sur place, Émile s’est initié à la pêche. Impressionnant de calme et de patience, les parents se sont obligés d’acheter une canne à pèche ! Le soir, balade nocturne à la frontale qui nous permet d’observer nos premiers Carpinchos

Il a bien fallut quitter ce petit jardin d’Eden (motivés par les démangeaisons des piqures de moustiques il faut bien avouer). A force de tourner autour d’Iguazu, on a fini par y arriver. Nous avons choisi l’accès par la piste qui traverse tout le parc national d’Iguazu. La piste est bonne, mais c’est surtout une autoroute pour des millions de papillons jaunes vifs qui se regroupent par milliers autour de flaques d’eau salée.

 

 

 

Après le joli massacre de papillons à coup de calandre de Land, nous sommes arrivés à puerto Iguazu, la ville qui jouxte les chutes. Un bref passage à l’entrée du parc nous apprend que le site accueille quelques 6000 visiteurs le Week End et « seulement » 2500 la semaine. Étant vendredi, nous décidons de nous poser pour le WE dans un camping avec piscine pour les enfants et WiFi pour les parents : l’Americano ! Le luxe nous guette après ces deux ou trois semaines de pistes et bivouacs en tous genres. Douche chaude à gogo et comble de joie pour nos petites mains sensibles : vaisselle à l’eau chaude. Le lundi étant annoncé pour pluvieux, nous décidons de quitter notre havre sous les quolibets des enfants pour aller bivouaquer « Al campo ». En cherchant un terrain propice, nous rencontrons une famille qui nous propose son champ à vache. Après avoir évacué les taureaux, le père de famille nous propose de nous emmener le lendemain visiter des chutes se trouvant à proximité. Rendez vous est pris. En attendant nous essuyons un orage à décorner les fameux taureaux toute la nuit. Après avoir compris qu’il fallait remettre les vis des fenêtres, même pas une goutte d’eau dans le camping car ! De bon matin (ou presque vu notre rythme) nous revoilà gambadant dans la bonne bouillasse rouge et Émile qui oublie ses bottes… n’importe quoi !

 

 

 

Visite glissante des chutes avec le commentaire récurrent d’Émile « quel dommage que j’ai oublié mes bottes ! »

 

Au retour, jeux dans le poulailler avec les enfants de la famille, bien plus drôle pour eux que la visite des chutes.

 

 

 

Pour pouvoir entrer sur le site des chutes d’Iguazu au plus tôt le mardi, nous allons dormir sur le parking de la gare de péage. En prenant notre petit dèj’ sous le regard perplexe des premiers bus de touristes, nous apercevons la famille « vadrouille en combi ». Nous organisons la journée à Iguazu donc à trois familles autour d’un café. La visite peut commencer sur de magnifiques sentiers « en béton » avec les coatis pour guide et surtout voleurs de nourriture.

Bon, à première vue, il y a beaucoup de monde et le circuit est bien encadré mais il faut tout de même avouer que c’est grandiose, majestueux, immense, somptueux, espectaculare, bruyant et quelque peu humide

 

 

 

 

Au cours du pique nique, au milieu des coatis cleptomanes, des iguanes s’invitent.

 

 

 

 

Anne-belle (institutrice forcenée) ne peut s’empêcher de faire faire une petite séance d’école aux enfants sous la forme d’un dessin des chutes.

 

 

 

Avant de partir, la photo souvenir s’impose ! A noter les accessoires « couleurs locales ».

 

Retour à la case parking par le train pour la plus grande joie des enfants. Pour Éloi, on ne sait toujours pas si le souvenir le plus fort restera ce train (au moins 500m) ou les chutes Train ??

Après une soirée passée à trois familles, chacun reprend sa route, les plages du Brésil pour Yann et Anne-belle, Rio pour Éric, shopping brésilien pour Stéphanie et le Paraguay pour nous. Nous revoilà à quatre après quelques semaines mémorables passées avec les Dabro. A l’heure qu’il est, nous pourrions vous raconter le Paraguay mais on s’en garde sous le pied pour mieux vous tenir en haleine… Tout ce qu’on peut vous dire, c’est que nous écrivons ces quelques lignes aux sons des oiseaux nocturnes de la forêt de Caliguela. On va se coucher, on entend les zorros qui s’approchent !

Commentaires: 4 (Discussion fermée)
  • #1

    Babicka (mardi, 20 octobre 2009 07:00)

    Chic ! Des nouvelles de mes chéris !
    Je ne me lasse pas de regarder le diaporama de vos photos !
    Merci de ns raconter votre vie à tous ds cette aventure !
    A qui sont les traces de pied ds l'argile ?
    A bientôt le plaisir de vs lire ou ... de vs entendre ?

  • #2

    Sylvie ROY (mardi, 20 octobre 2009 13:54)

    Coucou, c'est Sylvie la chérie du LG je me fais une pause au Boulot, quel plaisirs de voir vos photos et suivre votre périple.
    On ressent votre plaisir et vraiment cela fait du bien à ceux qui sont dans leur quotidien. Un pur moment de détente. Je viendrait plus souvent vous voir, c'est promis. Bonne route

  • #3

    Mamichelle (mardi, 20 octobre 2009 19:40)

    Enfin les chutes d'Iguazu,vous avez dû en prendre plein les yeux et quel souvenir pour y arriver ! comme dit Francine on ne se lasse pas de vous lire et de regarder vos photos, alors Emilie, les cours de tango ?
    Nous vous embrassons ts les 4 très, très fort.

  • #4

    les Coutona (mardi, 20 octobre 2009 22:36)

    moi qui suis assez phobique des papillons, j'ai trouvé les photos d'Emile avec ces papillons jaunes magiques.
    c'est un voyage extraordinaire que vous offrez à vos enfants. on les voit grandir. merci aussi de nous faire voyager.
    Bisous des Coutona